Présentation

Année 2024/2025

• APIL 6210, Philosophie contemporaine : 

Enseignante : Mari-Lena MANUEL.

En partant du constat de la mort de Dieu, et en nous appuyant sur la lecture de Dostoïevski et de Nietzsche, nous interrogerons ce qui fait obstacle à la vie, et ce qui, au contraire, permet ce que Dostoïevski appelle « la vie vivante ». De la sorte, nous serons conduits à interroger la vocation de la pensée comme celle de la foi au sein de la philosophie contemporaine. Nous tenterons de comprendre, à partir de ce point de départ, ce que nous appelons aujourd’hui le vitalisme, la philosophie existentielle, et l’irrationalisme. Ce qui impliquera de mener une réflexion sur le statut de l’évidence, comme sur celui du mystère ou de l’énigme. Et ce qui exigera de nous d’interroger la notion de sens. Ce sens de la vie, ou de l’existence, qui nous est si cher, et qui coûte peut-être trop cher à la vitalité. Nous serons éclairés, sur ce chemin, par les philosophies de Chestov, de Bergson et de Jankélévitch.

Bibliographie indicative :

Léon CHESTOV, Le pouvoir des clés, éd. Le bruit du temps.

Vladimir JANKÉLÉVITCH, Le pur et l’impur, Le traité des vertus, éd. Flammarion.

Henri BERGSON, L’évolution créatrice, Les deux sources de la morale et de la religion, éd. Presses universitaires de France, PUF, coll. Quadrige.

Fiodor DOSTOÏEVSKI, Les Frères Karamazov

Léon TOLSTOÏ, La mort d’Ivan Ilitch

Friedrich NIETZSCHE, Ecce Homo, éd. Bilingue Gallimard, trad. Jean-claude Hémery et revue par Dorian Astor, Humain trop humain, éd. Gallimard, trad. Robert Rovini.

Les éditions et traductions indiquées ne sont que des indications.