Licence mention Sciences de l'homme, Anthropologie, EthnologieParcours Ethnologie

Présentation

Présentation

Le parcours-type d’un étudiant souhaitant obtenir une licence d’ethnologie débute préférentiellement par une inscription à l’UFR LSH en POP 1ère année et 2ème année ou en Licence Sociologie, Philosophie, Histoire, Histoire de l’art ou droit. Pour les étudiants n’ayant pas fait POP, il y a nécessité de remplir certaines conditions (validation d’au moins une UE 3 et une UE 4 d’orientation proposées ou co-portées par le département d’ethnologie. L’entrée en L3 se fera sur dossier et lettre de motivation.

Le parcours d’ethnologie de l’UBO se caractérise par l’élaboration chaque année d’une enquête de terrain en L3 sur des territoires locaux voire internationaux. L’objectif de ces déplacements  est d’initier les étudiants à l’observation, la description et l’analyse critique des faits socioculturels saisis dans leur dimension concrète. Ce stage favorise l’articulation entre le parcours Licence et le parcours Master.

Ce projet de nouvelle maquette intègre aussi des heures données par des sociologues (voir leur dossier) dans une perspective d’acquisition de compétences fondamentales en sciences sociales et humaines, nécessaires à l'exercice des  métiers préalablement cités.

Objectifs

L’objectif de la L3 est d’initier les étudiants à la description et l’analyse critique des faits socioculturels.

Après une Licence d'ethnologie, l'étudiant aura les compétences nécessaires pour assurer des enquêtes qualitatives basées sur la méthode de l'observation participante. L'auto-réflexivité qu'il aura développée lui permettra de construire des objets de recherche pertinents, appropriés à l'étude d'une région, d’une communauté, d’un réseau. Il aura aussi été formé aux normes rédactionnelles propres au monde de la recherche ainsi qu'aux processus de vulgarisation, de diffusion et médiation scientifique et culturelle.

Parce que invité tout au long de son parcours à confronter la théorie et la pratique, les savoirs fondamentaux et ses propres expériences pratiques développées dans et en miroir du monde, l'étudiant développera une gymnastique de l'esprit qui  lui permettra de mieux comprendre et  répondre aux défis sociaux, économiques, écologiques et culturels.

L’ethnologie est une des nombreuses manières de comprendre l’Homme… on peut essayer d’élargir la connaissance de l’homme, pour y inclure même les sociétés les plus lointaines… de manière à ce que rien d’humain ne nous reste étranger… l’ethnologie consiste à essayer de comprendre l’homme par la totalité de ses expériences et de ses réalisations » (Claude Levi-Strauss, 1984)

Admission inscription

Conditions d'accès

Pour l’entrée en licence d’ethnologie à l’UBO, l’obtention des deux premières d’années de sociologie à l’UBO sont privilégiées. En effet durant les quatre semestres de première et deuxième année, des enseignements d’ethnologie sont délivrés par les enseignants responsables de la licence. Les fondamentaux sont ainsi assurés et l’étudiant ne découvre pas la discipline en troisième année.

 Cependant pour les étudiants désireux de s’orienter vers cette discipline des possibilités d’inscription sont offertes. Une demande doit être déposée et un dossier complété. Il sera examiné par une commission qui statuera sur la demande d’équivalence permettant l’accès à la licence d’ethnologie. La démarche est à effectuer auprès de la scolarité.

Stage

Stage

La formation s'articule autour d'une alternance entre les cours théoriques et les préparations concrètes au stage/terrain. La partie « terrain » du stage (sem. 6) n’est que  le point d’arrivée d’une préparation à la recherche concrète qui se déroule tout au long de l’année (ateliers et visites hors les murs). Cette UE 3 donne droit à 6 crédits (1/3 pour la réalisation du terrain, 1/3 pour le suivi des cours et la recherche des données théoriques et des sources bibliographiques et 1/3 pour la rédaction du mémoire). En cas d'incapacité à effectuer le stage, l'étudiant devra rédiger un mémoire complémentaire.

 Le stage (collectif et/ou individuel)est l'occasion pour renforcer les liens entre l’Université et le territoire en créant des ponts durables avec les communautés partenaires dans la perspective d'un enrichissement mutuel (étudiant, université, entreprise privée).

Enquête de terrain

  • Commentaire sur la durée :

    Le stage collectif d'une durée d'une semaine au second semestre fait l'objet de cours préparatoires aux 1er et  2nd semestres.

    Le parcours d’ethnologie de l’UBO se caractérise par l’élaboration chaque année d’une enquête de terrain en L3 sur des territoires locaux voire internationaux.

    L’objectif de ces déplacements  est d’initier les étudiants à l’observation, la description et l’analyse critique des faits socioculturels saisis dans leur dimension concrète.


Plus d'information sur le Guides des stages

Et après ?

Poursuite d'études

La licence peut conduire les étudiants :

  •  à la préparation d’un concours administratif de niveau licence
  •  à poursuivre dans un autre cursus (moyennant une validation d’acquis auprès de l’administration)

Pour les étudiants désireux de poursuivre à l’université au-delà de la licence, la filière oriente   vers des formations recherche ou professionnalisante, comme à l’UBO les masters :

  • CCS (civilisations, cultures et sociétés)
  • Patrimoine et musées
  • Tourisme

Insertion professionnelle

La discipline permet l’acquisition d’outils pratiques qui anticipent les compétences qui seront à l’œuvre dans nombre de métiers : pratique de l’entretien (pour les journalistes), capacité de rédaction, immersion dans un contexte social et culturel différent, observation-participation, diagnostic économique et social (pour les chargés de développement, agents de développement). Le « terrain » est un apprentissage à l’adaptation en plus d’être un mode d’accès à la connaissance. Le va et vient propre à la discipline entre réalité vécue et conceptualisation est un cadre très formateur pour aborder n’importe quelle profession. la connaissance des langues est un plus particulièrement utile. Ce conseil valable pour tout type de profession, l’est encore davantage pour une Science humaine dont le premier objectif est la connaissance de l’altérité. Savoir entretenir une connaissance linguistique acquise durant son cursus secondaire, la perfectionner au cours du cheminement universitaire et profiter de la variété offerte par l’UBO pour entamer une initiation à une langue autre, voire rare est une démarche dynamique qui ne peut que mieux positionner l’étudiant (e) pour l’avenir. La maitrise d’une langue minoritaire (minorée) ou rare, est un plus incontestable dans un marché de l’emploi concurrentiel.

 Plus précisément à titre indicatif :

 - enseignant/chercheur

 - chercheur : CNRS, IRD, MNHN, INRA…

 - vers l’entreprise : les grandes firmes recrutent également à partir de « profils  a-typiques » ; de nombreux DRH ont au départ une formation en sciences humaines.

 - les métiers du patrimoine

- la valorisation touristique : souvent en dérivé des débouchés

- l’information et la communication

- les métiers émergents dans le public et le privé : Autour de la question de l’environnement, de la protection de la bio-diversité, de la gestion du risque environnemental une nouvelle demande se constitue : chargé d’étude dans les collectivités territoriales.

Voir les enquêtes de l'Observatoire de l'UBO

Les + de la formation

- site web de la formation : https://ethnologie.univ-brest.fr/

- Au-delà des collaborations engagées avec des formations ayant cours à l’UBO, des partenariats académiques sont établis avec différentes structures régionales qui attendent que leurs propres étudiants soient sensibilisés aux concepts et méthodes de l’ethnologie. Il en est ainsi de :

  • l’École de sage-femme ;
  • l’École supérieure d’art de Brest (ESAB) : dans le cas présent, une convention a été signée avec l’UBO qui permet aux étudiants de l’ESAB de valider les enseignements suivis à l’UFR de L&SH ;
  •  l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ;
  •  l’Institut régional des travailleurs sociaux (IRTS) ;

En sont chargés les enseignants du département et/ou les étudiants issus de notre formation et inscrits en doctorat.

 Des partenariats professionnels existent également qui se concrétisent cependant plus tard dans le cursus des étudiants engagés dans des études d’ethnologie : contrats de recherche avec le ministère de la Culture (dans le cadre de la convention du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO), bourse CIFRE (contrat avec Brest métropole océane), ARED du Conseil régional de Bretagne, etc.

Des doctorants ont pu bénéficier tout récemment de contrats de recherche dans le cadre du projet ANR, CO-SCIENCES, Sciences et société.Il existe d’autres possibilités offertes aux étudiants ethnologues pour développer des projets ponctuels : contrats de recherche établis dans le cadre local des activités du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA), du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI), des structures muséographiques, qu’elles soient locales (Établissement public de coopération culturelle (EPCC), « Chemin du patrimoine en Finistère »), régionales (Musée de Bretagne à Rennes), ou même nationales (Musée de la civilisation de l’Europe et de la Méditerranée, MuCEM).

Enfin, il faut considérer la chance de travailler dans une université à taille humaine où le contact avec les enseignants est facile et direct.

Environnement pédagogique

Enseignants en poste au département d’ethnologie:

Géraldine le Roux : spécialiste des questions de muséologie, commissaire d’exposition, travaille plus particulièrement sur l’art, la mer et l’anthropologie du corps.

Terrains : Australie, Océanie, Bretagne. Voir son profil : https://www.univ-brest.fr/crbc/menu/Membres+du+laboratoire/Enseignants-chercheurs/Geraldine-Le-Roux+

Sergio Dalla Bernardina : spécialiste des rapports hommes/animaux, de l’anthropologie de l’environnement, des questions épistémologiques ayant trait aux conditions de production du discours ethnologique. Directeur du LACI (équipe du IIAC). Voir son profil : https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=sergio+dalla+bernardina+laci

Terrains : France, Italie (des terrains européens nourris systématiquement par la comparaison avec les cadres culturels des sociétés traditionnelles et non-occidentales)

- Philippe Pesteil : spécialiste d’anthropologie économique, de l’alimentation, des cultures techniques, des revendications minoritaires.

Terrains : Corse, Iakoutie (peuples Evens, Yukaghirs).

Mobilité internationale

L’anthropologie étant une science historiquement liée aux sociétés « autres », le département a toujours cherché à nouer des accords Erasmus et des cotutelles. Il encourage les logiques de mobilité étudiante, lesquelles  se produisent régulièrement tant en mobilité sortante (étudiants français  acquérant des ECTS  dans les universités étrangères), qu’en mobilité entrante (étudiants  des mêmes universités venant acquérir des spécialités et des ECTS au  département d’ethnologie de l’Université de Bretagne Occidentale).

 À l’échelle nationale et internationale, le département d’ethnologie de l’UBO bénéficie, au profit de ses étudiants, des partenariats existant entre équipes de recherche : professeurs invités, étudiants en stage de post-doctorat, participant à des rencontres scientifiques mués au gré des circonstances en pédagogues occasionnels, etc. Des cotutelles de thèses (Argentine, Belgique, Canada, Italie) sont enfin à mentionner, qui viennent marquer l’aboutissement de ces partenariats. Des liens non-conventionnés sont également fort avec avec l’Australie, notamment la James Cook University.